Votre conjoint ou partenaire de pacs est artisan, commerçant, industriel, profession libérale, exploitant agricole ou avocat. Vous participez de façon régulière et habituelle à l’activité de l’entreprise et à ce titre avez opté pour le statut de conjoint collaborateur. Vous ne percevez pas de rémunération, ni n’avez le statut d’associé.
Or, le statut de conjoint collaborateur se perd en cas de décès de l’entrepreneur, de divorce ou de rupture de pacs.
Afin que vous puissiez continuer à vous constituer des droits à la retraite, vous pouvez cotiser à l’assurance volontaire vieillesse.
L’assurance volontaire vieillesse est une option pour celles et ceux qui souhaitent continuer à cotiser à la retraite en l’absence d’une activité professionnelle. Cela concerne principalement les chefs d’entreprise, les anciens commerçants, artisans, ou ceux impliqués dans une activité non-salariée. Cette assurance couvre l’assurance vieillesse de base, le régime complémentaire, l’invalidité et le décès.
Pour être éligible, vous ne devez pas être rattaché à un régime de retraite obligatoire et vous devez avoir débuté votre activité tôt dans la vie. La cotisation à cette assurance volontaire retraite varie en fonction de l’âge et des revenus antérieurs, et les trimestres cotisés sont comptabilisés pour la retraite, avec un impact potentiellement significatif sur la retraite complémentaire. Cette démarche peut s’avérer particulièrement avantageuse, notamment pour augmenter le montant de la retraite complémentaire.
La demande doit être faite :
Cette règle résulte du décret n°2015-769 du 29 juin 2015 lequel détaille les modalités et conditions d’affiliation à l’assurance volontaire vieillesse applicables aux professions libérales et aux avocats : legifrance