Le fait de s’occuper d’un parent invalide ou d’un enfant handicapé à domicile peut être lourd de conséquences sur votre carrière. Il existe plusieurs dispositifs qui permettent de compenser ou limiter les impacts lors de votre départ en retraite.
Le titre est trompeur, l’AVPF n’est pas uniquement réservée aux parents au foyer, mais également à toute personne qui aide :
La personne dont vous avez la charge doit être atteinte d’une incapacité permanente de 80 % et vous ne devez pas gagner plus de 63 % du Plafond de la Sécurité sociale (soit 2 159,64 € par mois en 2021).
Vous avez également droit à l’AVPF si vous prenez un congé de proche aidant.
Cette affiliation vous permet de valider des trimestres et des revenus au régime de base.
Le fait de s’occuper d’un enfant handicapé peut donner droit à une majoration de trimestre spécifique (maximum 8 trimestres à valider).
1 trimestre de majoration = 30 mois d’éducation avant les 20 ans de l’enfant
Il faut avoir élevé un enfant handicapé à au moins 80 % (le lien de parenté n’est pas obligatoire). Les périodes sont comptées à partir du moment où l’enfant ouvre droit à l’Allocation d’éducation de l’enfant handicapé (AEEH) et à ses compléments.
Important : les deux parents peuvent bénéficier de cette validation et elle est cumulable avec la majoration pour enfants nés ou élevés (8 trimestres par enfant dans les régimes alignés).
Un aidant familial peut prendre sa retraite à taux plein à 65 ans, même s’il n’a pas validé tous les trimestres nécessaires.
Nos experts sont là pour faire un audit complet de votre carrière et procéder à un calcul exact de l’intégralité de vos pensions de retraite afin de vous conseiller au mieux sur vos choix, n’hésitez pas à faire appel à eux !
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