Vous êtes né.e après le 1er septembre 1961 ? Découvrez notre article dédié !
Si vous êtes né avant le 1er septembre 1961, la législation d’avant réforme des retraites de 2023 s’applique à vous. Ainsi, l’âge légal de la retraite est toujours 62 ans : vous pouvez demander vos retraites dès vos 62 ans, et la surcote en cas de poursuite d’activité s’applique également à partir de vos 62 ans si vous avez le taux plein à cet âge.
La duré d’assurance requise en fonction de l’année de naissance est la suivante :
Année de naissance | Nombre de trimestres requis |
Entre 1955 et 1957 | 166 |
Entre 1958 et 1960 | 167 |
Entre le 1er janvier et le 31 août 1961 | 168 |
L’âge du taux plein est 67 ans. Ainsi, si à 67 ans vous n’avez toujours pas atteint le nombre de trimestres requis pour obtenir le taux plein, vous aurez automatiquement le taux plein sur vos retraites.
Vous pouvez acquérir des trimestres de différentes manières :
Si vous n’avez pas assez de trimestres pour partir à taux plein, vous pouvez toujours racheter des trimestres auprès des caisses de retraite.
Il existe différents types de rachat de trimestre, le plus courant étant le Versement Pour La Retraite. Il est limité à 12 trimestres au total, et peut se faire à deux titres :
Il existe également d’autres types de rachat plus spécifiques, tels que le rachat Madelin, le rachat des périodes d’apprentissage…
> Découvrez notre étude de cas client sur le rachat de trimestres
Vous pouvez partir en retraite anticipée au titre des carrières longues dès 60 ans si vous avez validé au moins 5 trimestres avant la fin de l’année de vos 20 ans (ou 4 trimestres si vous êtes né durant le dernier trimestre civil de l’année), et si vous avez cotisé un nombre suffisant de trimestres.
Ce nombre de trimestres est variable en fonction de l’année de naissance.
Année de naissance | Durée cotisée |
Entre 1955 et 1957 | 166 |
Entre 1958 et 1960 | 167 |
Entre le 1er janvier et le 31 août 1961 | 168 |
Si vous souhaitez réduire votre temps de travail en fin de carrière, et que vous souhaitez continuer à acquérir des trimestres, vous pouvez opter pour la retraite progressive.
Ainsi, passé 60 ans, vous avez la possibilité de demander à travailler de 40 à 80 % de la durée applicable dans l’entreprise, et de bénéficier de la fraction de retraite restante, tout en continuant à cotiser pour votre retraite.
Puis, lors de la cessation définitive de votre activité et de la liquidation totale de vos pensions, les droits acquis depuis le début de la retraite progressive viendront compléter le calcul de votre pension.
Si vous avez eu trois enfants ou plus, une majoration pour enfants de 10 % ou plus, en fonction de vos caisses de retraite, peut s’appliquer pour certains régimes de retraite.
Par ailleurs, les femmes ayant eu des enfants bénéficient d’une majoration de durée d’assurance de quatre trimestres pour la naissance et quatre trimestres pour l’éducation de leur enfant. Les quatre derniers trimestres peuvent être répartis à la convenance des parents entre le père et la mère pour les enfants nés après le 1er janvier 2010.
Pour les régimes spéciaux dont la Fonction publique, cette majoration est ramenée à une année de bonification.
Vous pouvez poursuivre votre activité tout en percevant vos pensions de retraite : il s’agit du cumul emploi-retraite. Les conditions de ce cumul sont différentes si vous liquidez vos retraites à taux plein, en carrières longues ou à taux minoré.
Le cumul emploi-retraite plafonné s’applique si vous liquidez vos retraites de façon anticipée au titre des carrières longues, ou si vous liquidez vos retraites à taux minoré (sans avoir atteint le nombre de trimestres requis). Dans ce cas, vous devez respecter un plafond de revenus qui diffère en fonction de la caisse à laquelle vous êtes affilié (lien vers article détaillé). Ce plafond est maintenu jusqu’à vos 62 ans en cas de carrière longue, ou jusqu’à vos 67 ans en cas de retraite à taux minoré.
Par ailleurs, si vous êtes salarié, vous êtes tenu de respecter un délai de carence de 6 mois avant de reprendre une activité chez le même employeur.
Certaines caisses, comme la CNBF (caisse de retraite des avocats libéraux) ne permettent pas le cumul emploi-retraite plafonné.
Le cumul emploi-retraite libéralisé s’applique si vous liquidez vos retraites à taux plein à partir de 62 ans. Dans ce cas, vous n’avez aucun plafond de revenus à respecter, vous pouvez tout à fait cumuler vos revenus d’activité et vos pensions de retraite sans aucune contrainte.
Là encore, certaines caisses de retraite appliquent des conditions particulières pour le cumul emploi-retraite libéralisé.
Ainsi, si vous souhaitez poursuivre votre activité tout en liquidant vos retraites, il est recommandé de vérifier les conditions de cumul emploi-retraite propres à votre ou vos caisse(s) d’affiliation avant d’effectuer les démarches.
En cas de cumul emploi-retraite, les cotisations versées dans le cadre de votre activité professionnelle ne vous ouvrent aucun droit supplémentaire. Toutefois, la réforme Macron mentionne la possibilité d’acquérir de nouveaux droits pour les personnes en cumul emploi retraite libéralisé (et qui, pour les salariés, respectent la condition de non reprise d’activité chez le même employeur moins de six mois après la liquidation de leur pension) depuis le 1er janvier 2023. Des décrets devraient intervenir pour préciser les contours de l’acquisition d’une deuxième pension de retraite.
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Si vous êtes né avant le 1er septembre 1961, la réforme des retraites Macron de 2023 ne s’applique pas à vous. Vous trouverez dans cet article tout ce qu’il y a à savoir sur le régime des retraites qui vous est applicable.
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