La réforme des retraites repoussée à la fin de l’année ?

Ce mardi 25 juin, Agnès Buzyn, Ministre de la sécurité sociale et Gérald Darmanin, Ministre de l’Action et des Comptes public devaient se réunir au sujet du prochain budget de la Sécurité Sociale pour 2020. L’objectif de ces échanges est de trouver un moyen de financer l’équilibre d’un système de retraite et la baisse de l’impôt sur le revenu. La solution serait de « travailler plus », deux moyens pourraient être déployés : décaler l’âge du départ à la retraite (ce que rappel Edouard Philippe) ou augmenter le temps de travail.

Ces projets de loi seront votés en automne, avant même le vote sur la refonte des régimes de retraite.

Voici les différentes pistes qui pourraient être suivies :

Tout d’abord, un projet de loi unique avait initialement été réfléchis. Néanmoins, cette décision entraînera un arbitrage délicat. Les autorités compétentes seraient tentées d’instaurer plutôt une loi-cadre.

La Confédération des Petites et Moyennes Entreprises a présenté ce mardi un projet alternatif qui conserverait les 3 grands régimes de retraite complémentaire : fonction publique, les salariés du privé et les indépendants.

Jean-Paul Delevoye, souhaitait vouloir mettre en place un régime universel avec un système de points et un âge minimal de 62 ans avec une surcote au-delà. L’exécutif envisage d’instaurer un âge pivot à 64 ans assorti d’une décote dissuasive.

Le Haut-Commissaire à la réforme des retraites serait également prêt à présenter un « âge d’équilibre » à 64 ans avant la mise en place du régime universel en 2025.

Le sujet de la décote, comme nous la connaissons aujourd’hui, pour ceux n’ayant pas cotisé, pourrait éventuellement être recalculée et pourrait dépasser 5%.

Ce 12 juillet une préconisation du Haut-Commissaire sera rendue. Les partenaires sociaux se concerteront ensuite durant 12 mois avant de prendre une décision