Le projet de la loi Pacte, relatif à la croissance et la transformation des entreprises a été adopté en première lecture par l’assemblée nationale le 9 octobre 2018. Il a été soumis au Sénat en janvier 2019. Un de ces nombreux articles est consacré à la réforme de l’épargne retraite.
Ces 4 enjeux sont déclinés dans des articles rassemblés dans un chapitre du code monétaire et financier sous les titres « Les plans d’épargne retraite ». Il s’agit là d’un acte symbolique pour mettre fin à la réglementation compartimentée des différents produits d’épargne retraite existant aujourd’hui.
Pour une adhésion individuelle, il n’existe plus qu’un seul produit. Le Perp et le contrat Madelin disparaissent donc. Dans le cadre de l’entreprise, deux dispositifs coexistent : un produit pour tous les salariés (Perco) et un produit pour certaines catégories de salariés (Per entreprise).
Tous les plans d’épargne retraite obéissent à des règles communes. Ainsi les motifs de déblocage anticipés sont pour tous les suivants :
La sortie en rente à l’âge de la retraite reste la règle pour les sommes issues des versements obligatoires (dans le cadre du Per entreprise). En revanche, pour celles correspondant aux versements volontaires et à l’épargne salariale (intéressement, participation…), il est possible de choisir entre une sortie en rente ou en capital ou un mixte des deux.
Chaque versement volontaire effectué par l’épargnant (y compris sur le Perco) donne droit à une déduction fiscale dans les limites actuellement applicables.
Découvrez nos articles :
Le contrat Madelin : comment entrer dans le dispositif ?
L’épargne retraite dans l’entreprise
Le plan d’épargne retraite collectif : comment entrer dans le dispositif ?
Le projet de loi ne prévoit rien en la matière. La réforme a vocation à être opérationnelle au 1er janvier 2020. D’ici là des règles devront être établies pour les contrats existants.
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